La voiture qui conduit toute seule, le rêve se précise.... en France et en Chine
Vu de l'extérieur : rien de spécial. Des véhicules qui
accélèrent, freinent, prennent les virages et évitent les obstacles y compris
les piétons et les autres véhicules en mouvement. Un détail cependant les
distingue des véhicules traditionnels : un petit radar sur le toit. Et surtout,
à l'intérieur : personne ne tient le volant. La voiture conduit toute seule. Un
ingénieur se contente de surveiller ce que fait l'ordinateur. Comme il existe
des concours de robots footballeurs, ici, les chercheurs chinois s'affrontent
sur la route pour mettre à l'épreuve leurs prototypes.
Bref, la voiture autonome semble être une réalité qui se
rapproche à grands pas.
Google a été le premier à montrer, en 2012, une voiture sans
chauffeur. Aujourd'hui, celle-ci est autorisée à circuler sur les routes de
Floride et du Nevada. La France est également sur le coup avec un projet piloté par le
groupe Nissan-Renault qui vient d'être officialisé par le
gouvernement.
Pour autant, cette innovation ne devrait pas se démocratiser
avant 2020. En plus, cela n'arrivera sans doute pas du jour au lendemain mais
petit à petit. On devrait pouvoir commencer par lâcher les commandes sur
l'autoroute puis, plus tard, en ville où la conduite automatique est plus
délicate. Techniquement, tout est déjà là. Les radars anti-collision, les
correcteurs de trajectoires et bien sûr les logiciels comme ceux testés
actuellement en Chine.
Seul problème : c'est encore très cher. Par exemple, le laser
qui équipe la voiture Google coûte à lui seul 80 000 dollars.
Se posent aussi des questions de règlementation. En cas
d'accident, c'est le constructeur qui serait responsable. Cela dit, il sera plus
facile de déterminer les responsabilités en cas de collision grâce à
l'enregistrement des données comme dans la boite noire d'un avion. Selon Google, la voiture autonome conduirait mieux qu'un être
humain. Elle freinerait moins brusquement et respecterait mieux les distances de
sécurité. Pour autant, le nombre d'accidents pourra-t-il vraiment baisser tant
qu'il n'y aura pas 100% de voitures autonomes ? Bref, encore pas mal de questions.
Au moins, avec la voiture autonome, on ne devrait plus nous
interdire d'utiliser un smartphone àbord
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