La triche high-tech au bac
Pour tricher au bac en 2015, le premier moyen qui vient à l’esprit c’est le téléphone mobile. Un portable caché dans une poche… Eventuellement une oreillette Bluetooth dissimulée sous les cheveux ou même une micro-puce satellitaire cachée au fond de l’oreille comme c’est arrivé récemment en Algérie… A l’autre bout, un complice branché sur Google ou simplement des cours enregistrés en MP3… Et le tour est joué. On peut aussi tenter d'échanger furtivement des photos… Sauf que, attention, les examinateurs ne sont pas nés de la dernière pluie et que l’usage des portables est rigoureusement interdit en salle d’examen. En principe, ils doivent être éteints. Parfois, ils sont collectés à l’entrée. On trouve de temps en temps des portiques de détection. La fouille n’est pas systématique mais malheur à celui qui se ferait prendre avec un smartphone planqué dans sa trousse !
Aujourd’hui, il y a aussi les objets connectés
Mieux que le smartphone, la montre connectée. C’est un moyen discret pour échanger des informations avec l’extérieur. Sauf que la plupart des montres ont besoin d’être connectées à un smartphone pour communiquer. Et puis, surtout, là encore, méfiance ! Les montres et autres bracelets intelligents sont traqués par les examinateurs.
Mais alors que reste-t-il aux cyber-tricheurs ?
Ils doivent faire preuve d’imagination et de technicité.
Une bonne méthode de geek : la calculatrice trafiquée. Une calculette programmable dans laquelle ont été introduites des antisèches au format numérique. On trouve des logiciels qui permettent de transférer des cours entiers, voire des photos, depuis un ordinateur. Manque de chance, les calculatrices programmables seront interdites à partir de 2018.
On peut aussi aller beaucoup plus loin comme ce jeune homme qui a fabriqué une trousse munie d’une trappe télécommandée par un stylo qui fait apparaître et disparaître des antisèches à la demande. Sa vidéo a beaucoup de succès sur le Web même si l’on doute un peu qu’il utilise vraiment son gadget à l’examen.
Et aussi... la triche « low tech »
Par exemple, des cours imprimés en miniature et collés sur une bouteille de soda ou un tube de colle…
En tout cas, autant d’idées à ne pas suivre, évidemment, puisque tricher au bac est passible d’exclusion, de sanction et même jusqu’à 9.000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement.
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