Et voici les robots-majordomes !
Zenbo le taïwanais
Il s’appelle Zenbo. Il a été dévoilé lundi par la marque taïwanaise Asus au salon Computex. Haut de moins d’un mètre, avec une tête souriante (en fait, un écran) sur un corps en forme de boule, le tout monté sur roulettes (il roule !), ce petit robot sera prochainement commercialisé auprès du grand public au prix relativement attractif d’environ 600 dollars. A quoi sert-il ? Pas à grand-chose pour être honnête. Certes, il est quand même doté de reconnaissance vocale et d’un logiciel présenté comme « intelligence artificielle ». Il serait ainsi capable de rechercher une recette de cuisine sur Internet, raconter une histoire, chanter une chanson, prendre des photos ou encore surveiller des personnes âgées (avec alerte en cas de chute) et probablement aussi un peu de vidéosurveillance de la maison.
Buddy le français
Zenbo fait terriblement penser au petit robot français Buddy. Celui-ci est proposé entre 700 et 1000 Euros (selon les versions). Il se déplace de manière autonome dans la maison et interagit avec les humains sur le mode de la conversation. Il peut également être programmé dans une optique éducative.
Robots majordomes
Ces petits robots, appelés « robots majordomes », sont à ranger au rayon des machines « conversationnelles ». En réalité, il s’agit plus de « tablettes sur roulettes » que de véritables assistants pour la vie pratique. Ne comptez pas sur eux pour faire le lit, sortir le chien ou vous apporter une bière. Ils n’ont ni bras ni pinces ni suffisamment d’énergie pour manipuler des objets. N’empêche ! C’est un début. Que des firmes high-tech commencent ainsi à vendre des robots comme des smartphones ou des objets connectés marque peut-être le début de la « robolution* ».
* Terme inventé par Bruno Bonnell, auteur de « La robolution est en marche ».
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