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Des kits pour transformer votre voiture en véhicule autonome

Des start-up américaines s’apprête à commercialiser des systèmes informatiques pour rendre un peu plus intelligente la voiture de Monsieur Tout-le-Monde.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Comment une voiture autonome "voit" le monde (système Comma) (Comma)

Vous rêvez de posséder une voiture qui conduit toute seule mais vous n’avez pas de quoi vous payer une Tesla ou une Google Car ? Qu’à cela ne tienne ! Vous pourrez bientôt transformer votre vieille Twingo en véhicule autonome… Enfin, presque. Il faut que votre voiture soit déjà équipée d’une direction assistée motorisée et d’un système ESP (correcteur électronique de trajectoire), des équipements que l’on trouve surtout sur les berline haut de gamme aujourd’hui. Ensuite, un kit se présente sous la forme de gros boitier informatique qui se branche sur la prise diagnostique du véhicule et de quelques capteurs et caméras extérieurs. Celui-ci exploite un logiciel d’intelligence artificielle qui apporte une dose supplémentaire d’autonomie à votre véhicule.

Projet abouti fin 2016

L’un des plus aboutis semble être le système Comma qui pourrait sortir à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine et coûter moins de 1.000 dollars. Comma, qui fonctionne avec une application mobile, est développé par un personnage assez étonnant, Georges Hotz, un hacker célèbre qui s’est fait connaître en piratant l’iPhone et la Playstation. Très sûr de lui, il estime qu’il peut faire mieux qu’Elon Musk et que tous les professionnels du secteur. Son système d’intelligence artificielle, au lieu d’apprendre à l’avance des règles de conduite pour apprendre à conduire, analyse la manière dont vous conduisez. Il compile les données de tous les conducteurs en partant du principe que les mauvaises pratiques sont faciles à détecter et à éliminer.

Un peu d’autonomie

D’autres systèmes sont en préparation (Pearl Automation, Nauto). Précisons, toutefois, qu’il s’agit seulement d’ajouter un peu plus d’autonomie mais pas de faire une véritable voiture robot. Reste à savoir si ces systèmes seront homologués par les autorités.

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