Des caméras drones pour filmer nos exploits

C’est l’invention qui fait le buzz en ce moment dans la Silicon Valley, en Californie: une invention qui est notamment  l'oeuvre d’un jeune Français de 24 ans, Antoine Balaresque. Son "bébé" a pour nom Lily. Lily est un mini drone équipé d’une caméra qui vous suit partout et vous filme où que vous alliez: à la montagne pendant que vous faites du ski, en forêt tandis que vous faites du vélo ou du kayak… Quelle que soit votre passion, plus besoin de demander à un ami de prendre en photo vos exploits. C’est encore mieux que la caméra fixée sur le casque puisque son champ de vision est limité et même mieux encore que la perche à selfies ! Bref, l’outil le plus narcissique mais aussi le plus sophistiqué que l’on ait inventé à ce jour est né : la caméra drone.

Comment ça marche ?

Le drone Lily est une petite soucoupe volante avec quatre hélices. Dès que vous la jetez en l’air, elle se met à voler. L’appareil est équipé d’une caméra de 12 mégapixels qui peut filmer en full HD. Il suffit de porter sur soi une sorte de balise ronde qui permet à l’engin de vous repérer en temps réel et de ne pas vous lâcher d’une semelle. Sur les pentes neigeuses ou sur les chemins en VTT, le drone vous suit et vous filme, par derrière ou par devant. L’autonomie annoncée est d’une vingtaine de minutes ce qui à peu près le double d’un petit drone classique. Lily devrait être commercialisé à partir de février prochain au prix d’environ 500 euros. Un autre projet est également en préparation : le drone-caméra Hexo+. Celui-ci n’a pas besoin de balise car il est simplement guidé par le GPS de votre smartphone. La prise de vue peut être contrôlée en temps réel via l’écran du téléphone. Hexo+ devrait sortir en septembre.

Ces appareils ne présentent-ils pas certains dangers ?

Malheureusement, si. Car ces drones auto-pilotés ne disposent d’aucun système pour éviter les obstacles. Sur une piste de ski totalement dégagée, cela ne pose pas de problème mais en forêt au milieu des arbres, on imagine ce qui pourrait se passer. Et puis si demain des centaines de skieurs sont équipés de petits drones personnels, le ciel des stations de ski risque d’être quelque peu embouteillé avec les nuisances et les dangers que l’on peut imaginer.