Des buts sous surveillance high-tech pour la Coupe du Monde
La Coupe du Monde de football 2014 sera placée sous haute surveillance technologique. Pas question, en effet, d’avoir la moindre incertitude en ce qui concerne les buts lors de cette compétition. Aussi, sur les stades brésiliens, les arbitres vont disposer d’un système hyper high-tech qui leur permettra de savoir, en temps réel et avec certitude, si un but a été marqué.
Pour cela, la FIFA va utiliser la solution technique GLT (Goal-Line Technology) de la société allemande GoalControl. Ce dispositif est déjà utilisé pour le tennis et le cricket et il a déjà servi pour le football lors de la Coupe du monde des Clubs au Japon en 2012 et au Maroc en 2013 puis pour la Coupe des confédérations au Brésil l’an dernier.
De quoi s’agit-il ?
En fait, les espaces de buts sont placées sous haute surveillance vidéo et informatique. Au dessus de chaque cage : sept caméras, fixées très haut sur la structure du stade, filment chaque action à grande vitess (500 images/seconde). Ces caméras sont reliées, par fibre optique, à des calculateurs, des ordinateurs dotés d’un logiciel mise au point par cette société, qui analysent et modélisent l’action avec une très grande précision. Le fait qu’il y ait plus d’une demi-douzaine de caméras par cage, permet de recréer des modèles 3D de la zone de but et de chaque action, un peu comme un jeu vidéo. Le ballon est donc très précisément identifié et localisé.
De leur côté, les arbitres sont équipés de « smartwatches », des montres connectées. S’il y a but, la montre vibre et affiche un message sur l’écran. Il n’y a plus aucune incertitude possible.
Ce dispositif a pour but d’éliminer les doutes lorsque le but n’est pas clair et net ou qu’il est difficile à déterminer en raison de la vitesse de la balle, des ombres sur le terrain, etc.
A noter que les séquences vidéo modélisées sont enregistrées. Elles sont en principe destinées exclusivement aux officiels mais il n’est pas dit qu’elles ne soient pas diffusées auprès du grand public si les organisateurs le décident.
La FIFA a longtemps été opposée à un tel dispositif électronique. Finalement, elles a préféré ce système à base de caméras plutôt que la solution d’un ballon truffé de capteurs connecté à un circuit électronique dissimulé dans le stade.
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