Contexte tendu pour l'arrivée du nouvel iPhone
Voilà. Une fois de plus, c'est le grand déballage. Le Yerba
Buena Center de San Francisco a été bariolé aux couleurs d'Apple, l'évènement
sera retransmis ce soir à Londres pour les journalistes européens et la planète
high-tech retient son souffle. L'invitation ne fait gère de doute : c'est bien
un iPhone 5 qui devrait être dévoilé ce soir par Apple (pour la petite
histoire, il s'agira d'ailleurs en fait de la 6ème génération d'iPhone).
Comme d'habitude beaucoup de rumeurs mais cette fois bon
nombre d'entre elles sont crédibles comme la forme du nouvel iPhone qui devrait
s'allonger pour accueillir un écran plus grand. Le connecteur de l'appareil va
changer, pour la deuxième fois seulement depuis l'avènement du premier iPod, et
c'est une vraie petite révolution pour les fabricants d'accessoires. On attend
aussi de savoir si le nouveau joujou sera compatible avec les futurs réseaux 4G
français.
En tout cas, un nouvel iPhone qui arrive dans un contexte
tendu. D'abord, il y a la bataille de chiffonniers entre Apple et Samsung.
Après le camouflet subi par Samsung fin août, le coréen réagit et veut à son
tour porter plainte contre Apple pour violation de brevet concernant le nouvel
iPhone. Idem de la part du taïwanais HTC qui sort les crocs. Conséquence
possible : le lancement du futur iPhone 5 aux Etats-Unis pourrait être perturbé
du fait de ces attaques judiciaires.
Dur dur alors même, selon JP Morgan, un nouvel iPhone
d'Apple contribuerait à hauteur de 0.3 à 0.5% au Produit Intérieur Brut (PIB)
des Etats-Unis.
Enfin, une autre affaire noircit un peu le tableau : c'est
le piratage massif de comptes d'utilisateurs d'iPhone. 1 millions
d'identifiants UDID, ce numéro correspondant à chaque exemplaire d'iPhone ou
d'iPad, ont été volées par un hacker. C'était début septembre et l'on sait
maintenant d'où ça vient : ces informations proviendraient non pas d'Apple mais
d'une société tierce éditrice d'applications pour iPhone, l'entreprise
BlueToad. Reste cependant un mystère dans cette affaire : le hacker affirme
avoir dérobé ces informations sur un ordinateur portable du FBI. On se demande
ce que cela pouvait bien faire là. Le bureau de police américain dément
formellement.
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