Avec Surface Pro 2, Microsoft enfonce le clou de l'hybride

Microsoft continue de vouloir réinventer l'ordinateur
portable ou la tablette ou encore les deux à la fois. Nous avons testé la
Surface Pro version 2 qui vient de sortir.

Malgré son nom et son apparence toute fine, il faut le
rappeler, la Surface Pro n'est pas une vraie tablette mais plutôt un ordinateur
PC ultraportable déguisé en tablette. Bref, un produit hybride insolite qui
fait un peu figure d'ovni dans le paysage high-tech.

Chère mais bien garnie

La première version avait mal démarré commercialement avant
de se rattraper grâce à une baisse de tarif. Cette nouvelle version ne fait pas dans le low cost
puisqu'elle s'affiche à près de 900 Euros pour la version de base et jusqu'à
1800 pour le haut de gamme sans compter les accessoires de type clavier ou
station d'accueil.

Techniquement, la Surface Pro 2 corrige certaines faiblesses
patentes de la première version. Elle est ainsi forcément plus fine (à peine),
plus légère et plus puissante.

Elle équipée d'une nouvelle génération de microprocesseur
Intel plus musclé mais aussi moins gourmand. Et comme Microsoft a eu la bonne
idée de laisser pour autant la même batterie on se retrouve avec un produit
dont l'autonomie flirte avec les 7h30 ce qui devient enfin acceptable pour un
usage quotidien intensif.

La Surface Pro 2 est équipée de la toute dernière version de
Windows 8, Windows 8.1, qui ressuscite le fameux bouton Démarrer tout en
conservant la philosophie du système.

Quelques défauts corrigés...

Autre innovation, qui pourra faire sourire, mais qui change
tout : la béquille autorise maintenant une deuxième position verticale
lorsque la Surface est posée sur une table. Dommage que Microsoft ne soit pas
allé jusqu'au bout en prévoyant une troisième position presque horizontale
comme une vraie tablette.

...mais pas tous

Dommage aussi qu'un si beau produit souffre encore de petits
défauts idiots comme l'attache magnétique pour le stylet qui est une invitation
à le perdre au fond d'un sac ou ailleurs.

Microsoft parviendra-t-il à séduire les utilisateurs,
notamment professionnels, avec la Surface Pro qui est donc un vrai PC à
comparer à un ultrabook. Vu son prix élevé, la Surface Pro n'a de sens que si
l'on utilise réellement le côté tablette et le côté ordinateur.

L'atout de Microsoft ?

Ce produit hybride ne traduit-il pas, finalement,
l'hésitation qui caractérise aujourd'hui le géant américain ?

Rappelons qu'il existe aussi une petite sœur, la Surface 2,
qui, elle, n'est qu'une tablette tactile sous Windows plus destinée au grand
public.