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Mon info. Le Gers pleure le chef André Daguin

André Daguin, décédé mardi 3 décembre, a défendu la cuisine du Sud-Ouest mais avant tout sa profession. Il a obtenu la baisse de la TVA  à 5,5% dans la restauration en 2009.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le chef André Daguin à la manifestation de "sauvegarde des traditions et de l'art de vivre à la gasconne" à Auch (Gers), le 10 décembre 2016. (MAXPPP)

C'était un chef charismatique au physique de rugbyman, un Gascon.  André Daguin est décédé mardi 3 décembre à 84 ans, victime d'un cancer du pancréas. Il s'est éteint chez lui, à Auch, la capitale du Gers, à deux pas de l'Hôtel de France. Là, trois générations de Daguin ont donné ses lettres de noblesse au magret de canard dont il était un peu l'inventeur, et plus largement à la cuisine du Sud-Ouest, dont il était le grand défenseur.

 André Daguin, c'était aussi le patron des restaurateurs français dans les années 2000. Il avait mené le combat pour une baisse de la TVA à 5,5% dans la restauration. C'était son cheval de bataille. Il avait obtenu gain de cause en 2009. Il avait aussi plaidé pour la revalorisation des métiers et des salaires, en négociant de nombreuses conventions collectives.

Hommages unanimes

Les réactions sont nombreuses après la disparition d'André Daguin : "C'est une grande figure de l'Occitanie qui nous quitte", a déclaré Carole Delga, la présidente PS de la région ; "un grand chef, un défenseur du terroir, des bons produits et de la cuisine française", pour Guillaume Gomez, le chef de l'Élysée. "Il va beaucoup manquer au Gers, lui qui était le plus intransigeant défenseur de notre Gascogne" selon le président du conseil départemental du Gers, Philippe Martin.

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