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Avec ou sans le bac : où s'inscrire en septembre ?

Normalement, c'est dès le mois de mars que les futurs bacheliers et les étudiants doivent engager leurs démarches d'inscription pour les études supérieures. Pourtant certains jeunes se retrouvent en septembre sans inscription. Comment faire, c'est la question posée aujourd'hui dans Modes de Vie à Sandrine Chesnel, journaliste au groupe l'Etudiant.
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Au mois de septembre, bien souvent il n'y a plus de places dans un grand
nombre de filières publiques sélectives comme les prépas et les filières
courtes en deux ans, type BTS et DUT.

Mais il y a des solutions de rattrapage, des établissements qui peuvent
encore accueillir des bacheliers à condition de réagir dés maintenant. La
première étape, c'est de s'inscrire à la procédure dite "d'admission
complémentaire" qui met en relation les futurs étudiants et les
établissements ayant encore des places vacantes.

L'inscription se fait sur le site www.admission-postbac.fr
, avant le 15 septembre. Plus on attend, moins il reste de places. En arrivant sur le site, pas de panique. Il faut cliquer sur
" Présentation des formations ", et puis " Rechercher une
formation procédure complémentaire ".

Il faut remplir un dossier en ligne et choisir 12 formations maximum parmi
celles qui affichent des places disponibles (réponse systématique, positive ou
négative). Le futur étudiant a ensuite une semaine pour répondre, faute de quoi
la proposition sera annulée.

On trouve plus facilement des places dans les filières de philosophie,
d'allemand et de droit, dans les universités qui ne sont pas les plus
demandées. C'est plus difficile, pour les disciplines comme l'art ou la
communication, très demandées.

En principe, aucun étudiant ne restera " sur le carreau ".
Ainsi, à un jeune qui n'a pas pu obtenir la place souhaitée en psychologie, on
pourra proposer une orientation vers une licence de sociologie comportant des
options en psychologie.

La plupart des filières publiques sélectives ont achevé leur recrutement.
C'est donc essentiellement dans les établissements privés qu'il est encore
possible de s'inscrire, il faut bien se renseigner avant de choisir une école,
car le coût des études y est plus élevé que dans le public.

Privilégiez les formations menant à un diplôme bac + 3 au minimum. Vérifiez
les possibilités de poursuites d'études ou de réorientations, qui seront
d'autant plus nombreuses si vous avez misé sur un diplôme labellisé.

Ce n'est pas un problème quand on choisit la fac, mais il faut être vigilant
avec les diplômes des écoles privées. Deux labels : la reconnaissance par
l'État et le visa délivrés par le ministère de l'Éducation nationale ou des
commissions spécialisées. Et deux labels supplémentaires : la certification et
le grade de Master. Ils peuvent concerner tous les établissements, qu'ils
soient publics ou privés. L'obtention de l'un de ces labels est un gage de
sérieux.

Renseignez-vous sur le coût des études et informez-vous sur les débouchés,
notamment en consultant l'annuaire des anciens élèves. D'ailleurs, c'est aussi
un bon réflexe à avoir quand on choisit une filière à l'université. Examinez le
contenu de la formation, n'hésitez pas à demander des explications sur les
intitulés des cours. Allez voir sur place

Il y a donc des solutions pour les bacheliers retardataires ou les étudiants
qui souhaitent se réorienter. Et pour ceux qui ont raté leur bac, le premier
conseil est celui que va leur donner leur professeur, avec raison, c'est de
repasser leur bac ! Choix le plus judicieux, le bac est quasiment
obligatoire pour pouvoir entamer des études supérieures. Et, en redoublant, on
multiplie ses chances de réussite par deux.

Si c'est trop difficile de retourner dans le même lycée, on peut redoubler
dans un autre établissement, il est aussi possible de changer de filière. Dans
ce cas, il faut se renseigner auprès du service des examens de votre académie
pour voir dans quelles conditions vous pouvez être dispensé de certaines
épreuves anticipées. Par exemple, un ancien élève de S qui va en ES ou en L
peut éviter de repasser les épreuves scientifiques.

Et pour ceux qui ne souhaitent pas repasser le bac, l'université permet de
préparer sans le bac une capacité en droit : un diplôme en deux ans qui
permet par la suite de s'inscrire en première année de licence de droit ou de
DUT (diplôme universitaire de technologie) carrières juridiques. Mais
attention, en première année ce n'est que 20% de réussite. Quelques lycées
privés hors contrat préparant des BTS, acceptent des candidats qui ont le
niveau bac.

Des secteurs accessibles aux non-bacheliers : les métiers de la vente,
du secteur artistique ou sportif. Pour préparer un brevet d'État d'éducateur
sportif ou intégrer une école d'arts appliqués, par exemple, pas besoin d'avoir
le bac. Vous serez admis en priorité selon vos talents et votre motivation.

Vous trouvez d'autres informations dans le CIDJ, le centre d'information et de
documentation jeunesse, de votre ville. Sur le site de Letudiant.fr, qui propose un dossier "
s'inscrire en septembre"
avec la liste des établissements qui recrutent encore,
et pour les franciliens, ce week-end se tient à Paris le Salon de la rentrée .
Il faut y aller parce que c'est l'occasion de rencontrer des responsables
d'établissement et des professionnels de l'orientation, une aide précieuse
quand on se pose des questions sur son orientation après le lycée ou après un
ou deux ans d'études supérieures, il y aura aussi de bons contacts à prendre
pour ceux qui sont intéressés par les formations en alternance.

Salon de la rentrée
: les 7 et 8 septembre 2012, au Parc des Expositions de Versailles, à
Paris. Entrée gratuite à télécharger
sur le site de letudiant.fr

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