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Florence Cestac : "Il y a toujours 80% ou 75% de moi dans mes BD"

Florence Cestac, auteure de BD, était l'invitée de "Mise à jour", mardi, à l'occasion de la sortie du second tome de "Filles des oiseaux".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Florence Cestac (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Marie-Colombe et Thérèse reviennent pour un deuxième tome. Dans le premier opus de Filles des oiseaux, l'auteure Florence Cestac a traité de la rencontre des deux filles. Cette fois-ci, on les retrouve 50 ans plus tard à se remémorer mai 68. Une bande-dessinée dans laquelle Florence Cestac, invité de la "Mise à jour", y a mis de son histoire. "Il y a toujours 80% ou 75% de moi dans mes BD", explique l'invité de Jean-Mathieu Pernin, mardi 24 avril sur franceinfo.

Je pense que l'on raconte bien que ce que l'on connait bien.

Florence Cestac

à franceinfo

Dans le premier tome de Filles des oiseaux, les lecteurs ont assisté à la rencontre de Marie-Colombe et Thérèse, au début des années 60, dans un pensionnat en Normandie. Florence Cestac, elle, a fait son "pensionnat à Honfleur", en Normandie. À l'occasion du second opus, les deux protagonistes se retrouvent à évoquer mai 68 et l'après. L'auteure, elle, a quitté sa famille pour "monter à Paris" et faire mai 68.

Florence Cestac a même "fait de la taule". Elle a été "condamné pour vol et destruction d'emblême nationaux parce que le jour du 14 juillet, on a fait le tour du bassin d'Arcachon, sur toutes les mairies il y avait bien sur le drapeau français, on a déchiré le bleu et le blanc et on a remonté le rouge". Elle a même fait "18 jours de préventive à la maison d'arrêt de Graguignan" et elle a été déchue de ses droits civiques pendant 5 ans. Malgré ces péripéties, Florence Cestac parle d'"un souvenir d'instant joyeux"

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