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Catherine Jacob : "Le genre humain est extrêmement sensibilisé à la notion de fortune"

Catherine Jacob est l'invitée de la "Mise à jour" du jeudi 28 juin à l'occasion de la représentation de la pièce "Un fil à la patte", jouée pour la première fois en 1894. Si les rebondissements propres à la pièce écrite par Georges Feydeau restent inchangés, la mise en scène respecte quant à elle les canons du "New Look" des années 1940.

Article rédigé par franceinfo, Jean-Mathieu Pernin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Catherine Jacob (RADIO FRANCE / SOPHIE BRIA)

Catherine Jacob, actrice et comédienne, joue dans Un Fil à la patte au Théâtre Montparnasse, une comédie du dramaturge Georges Feydeau représentée par la première fois en 1894, et qui narre l'histoire de Fernand de Bois-d'Enghien, un personnage qui convoite Viviane, la fille de la baronne Duverger incarnée par l'actrice. 

Une version glamour de la pièce de Feydeau

Cette mise en scène fait la part belle au "New Look" des années 1940 et répond à une volonté du metteur en scène Christophe Lidon de "donner un côté pétillant, de donner plus de peps" que les précédentes. En effet, les femmes ont changé depuis et sont "moins coincées", selon l'actrice. Catherine Jacob, qui joue pour la première fois du Feydeay, a compris les raisons de son succès, mais se doutait au préalable que "la lâcheté, la compromission, et l'argent", une fois théâtralisés, susciteraient l'intérêt des spectateurs.

L'argent, thème inépuisable

Les pièces de Feydau doivent être en permanence renouvelées, tant elles ont été jouées depuis le XIXe siècle, comme l'explique Catherine Jacob :"Le public est assez teigneux à ce sujet car elle a été jouée plus de 500 fois. Il s'agit d'un exercice périlleux car c'est un classique. Il faut le revisiter et être original sous peine de voir le public sortir les crocs. Je pense que c'est une mécanique bien huilée. La pièce fait référence à l'amour, au mariage, mais en réalité, il est question d'argent ! Le genre humain est extrêmement sensibilisé à la notion de fortune." 

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