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Grèce : un mois de mars sous haute pression

Le principe est acquis : la Grèce pourra recevoir un deuxième plan d'aide d'un montant de 130 milliards d'euros. Mais il reste des obstacles à lever et plusieurs décisions devront être prises pendant ce mois de mars. Commentaires de Tomais PAPAIOANNU, correspondante à Paris de la TV publique grecque et de Johannes DUCHROW de la radio allemande WDR.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Avant d'aborder les élections législatives en avril, le gouvernement Papademos a inscrit trois dates importantes sur son agenda : le 8 mars est le dernier délai pour l'échange de titres grecs avec les créanciers privés (banques, assurances...) qui vont effacer 107 milliards de la Dette grecque qu'ils possèdent.  La zone euro demande qu'au moins 66% des créanciers participent à l'opération. Le 15, le FMI dira s'il sera partie prenante au deuxième plan d'aide et à quelle hauteur. Le 20, la Grèce doit rembourser 14,5 milliards d'euros de créances anciennes.

Le gouvernement Papademos est encore soutenu par la zone euro mais des doutes sont perceptibles en Allemagne : la Grèce pourra-t-elle rembourser tous ses prêts ? La surveillance des ministères à Athènes est-elle suffisante ? Et comment réagissent les grecs eux-mêmes quand ils entendent tous ces propos suspicieux ?

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