Calais, une "jungle" sans solution ?
Le sentiment des britanniques est double : d'un côté, ils sont conscients des difficultés humanitaires de "la jungle" de Calais. De l'autre, ils sont réticents à plus d'immigration, alors qu'en dix ans, leur pays a accueilli beaucoup de travailleurs venus des pays de l'Est, en particulier 1 million de polonais.
Au moment où le Royaume-Uni s'engage vers un référendum sur sa sortie ou non de l'UE, le premier ministre David Cameron estime qu'"un Brexit amènerait les camps à Douvres" , alors qu'actuellement, des policiers britanniques peuvent contrôler les passages dès Calais, aux côtés de leurs collègues français.
Évacuer le sud de "la jungle", pourquoi pas, si les migrants et réfugiés sont logés dans des containers chauffés, mais ils refusent de donner leurs empreintes digitales, par crainte de se voir enregistrés comme demandeurs d'asile en France.
Tant que les migrants voudront aller en Angleterre, les camps demeureront, que ce soit à Calais, Dunkerque ou une autre ville. Actuellement, aucune solution n'est satisfaisante, ni pour ces migrants, ni pour les habitants de Calais ni pour les camionneurs qui transportent chaque jour des marchandises vers l'Angleterre.
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