Jean-Marie Rouart : "L'affaire Gabrielle Russier a été un grand choc"
Jean-Marie Rouart n’a jamais oublié ce drame : la condamnation de la jeune enseignante – elle a passé deux mois en prison – et son suicide, quelques semaines après, à la fin de l’été 1969 : "Ce crime d’aimer a été pour moi un grand choc. Ce n’était pas de la pédophilie. Ce garçon était pubère (…) C’était vraiment une histoire d’amour" .
Dès qu’il découvre l’affaire, le jeune journaliste publie un article dans Le Figaro . D’autres suivront. Il prend la défense de l’enseignante. Et pense à sa propre vie : "Moi-même, quand j’avais seize ans, dix-sept ans, il m’est arrivé d’avoir des aventures avec des femmes qui en avaient vingt-cinq, trente ans et j’étais reconnaissant à ces femmes d’avoir jeté leur dévolu sur moi ! On ne ressent les choses que par identification et je me suis tout de suite identifié à ce cas… "
Le dernier livre de Jean-Marie Rouart, Napoléon ou la destinée , paraît dans quelques semaines en édition de poche.
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