Ma Marseillaise. Alain Bernard apaisé, aux JO de Pékin

La première vraie rencontre entre Alain Bernard et La Marseillaise se produit en 1998, lors de la Coupe du Monde de football en France, lorsqu'il prend conscience de ce que représente l'hymne national au niveau d'un pays tout entier. La liesse qui s'était emparée de l'hexagone et le titre mondial lui avaient offert des émotions jamais vécues jusque-là.

Dans son registre, celle qui surplombe son palmarès remonte à son titre olympique en 2008 à Pékin, première fois qu'un français remporte la médaille d'or aux JO sur le 100 mètres nage libre. Quand il y pense, il est capable de revivre les sensations qu'il a éprouvées. "Un sentiment d'apaisement total et de quiétude" l'envahit au moment ou retentit l'hymne national en son honneur. Dans ce cas précis, il y a une vie avant et une vie après La Marseillaise.

Plutôt fredonnée que chantée

Alain Bernard a vécu d'autres Marseillaise en individuel et par équipes, parfois avec la main sur le coeur au moment de l'hymne national, il n'y a pas de règle et il ne doit pas y en avoir selon lui, chacun le vit différemment en fonction de sa propre personnalité. Il ne chante pas à gorge déployée mais fredonne, plutôt par respect pour les adversaires qui l'entourent à ce moment-là.

Il lui est arrivé en revanche de se lâcher dans des circonstances particulières, il n'a pas hésité à demander l'hymne national à un DJ dans une boîte de nuit, succès garanti auprès des jeunes comme des plus anciens, La Marseillaise est un "marqueur de rassemblement" selon Alain Bernard.