"Celui qui n'aimait pas lire" de Mikaël Ollivier
Dans la chronique Les experts livres de ce dimanche 28 janvier, Gilbert Chevalier a mis en avant Identité nomade, de Jean-Marie Gustave Le Clézio (l'écrivain sera d’ailleurs le Président d’honneur du Festival du Livre Africain qui se tiendra à Marrakech du 8 au 11 février prochain, le FLAM).
Dans son récit, on trouve un chapitre intitulé "Lire, c’est écrire", et le nouveau roman autobiographique de Mikaël Ollivier, Celui qui n'aimait pas lire, paru aux éditions La Martinière jeunesse, est une belle prolongation pour les adolescents de ce pouvoir de la lecture.
Mikaël Ollivier a été, une grande partie de sa jeunesse, presque hermétique à la lecture. Dans la famille, il était celui qui ne lisait pas. L’auteur a donc souhaité raconter son rapport à la lecture, en s'adressant à tous ceux qui n’aiment pas forcément lire, qui associent la lecture à l'école, ou à une injonction :
"Lire, ça peut être, et ça doit être avant tout un plaisir."
Mikaël Ollivierà franceinfo
L'auteur poursuit : "On a un plaisir à regarder une série, à faire un jeu, à regarder un film, tout ça, c'est une histoire qu'on vous raconte. Le livre, c'est exactement la même chose. Il va vous faire venir des images, des émotions, et ça doit être un grand plaisir. Je pense que si l'on met entre les mains de jeunes non-lecteurs, des livres qui arrivent à les accrocher, à les passionner, ils vont découvrir que c'est un plaisir, pas un devoir. Et peut-être qu'ils vont lire des livres toute leur vie."
Le déclic pour Mikaël Ollivier viendra de sa passion pour le cinéma. Après avoir vu le film Le Vieil Homme et la Mer, son père lui offre le roman d’Hemingway. Le jeune homme le dévore, sans même s’en rendre compte. Dès lors, il va plonger dans le vaste océan de livres qui lui tend les bras.
Dans ce récit autobiographique, plein d’humour, une sorte de journal intime sur son rapport à la lecture, l’auteur sonde dans ses souvenirs "à la recherche du temps perdu" à bouder les livres. Vous l'aurez compris, cela ne l'empêchera absolument pas de devenir écrivain et scénariste.
Un livre à faire lire, pour en donner l’envie, et prendre des idées de lectures et de films aussi, pourquoi pas, comme celui de Truffaut, La Nuit américaine. Mikaël Ollivier a choisi une musique de Georges Delerue, pour l'associer à son roman, Celui qui n’aimait pas lire.
L’intégralité de l'entretien avec Mikael Ollivier est à retrouver en haut de cette page Livres et jeunesse sur franceinfo.fr
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.