"Admirable", de Sophie Fontanel et "Elliott Erwitt, 100 photos pour la liberté de la presse"
Admirable : l’histoire de la dernière femme ridée sur terre, de la journaliste et autrice Sophie Fontanel, est un roman paru aux éditions Seghers.
L'histoire
Destination la Grèce, le Péloponnèse. Imaginez une maison nichée au milieu d’une ancienne carrière de kaolin. Le kaolin c’est blanc, on l’utilise pour faire de la porcelaine. Et dans cette maison, qui domine la mer, et où personne ne vient jamais, habite une femme. Elle s’appelle Admira. Mais commençons par le commencement.
Au début, il y a une rencontre avec un jeune homme, Siméon, complètement perdu, déboussolé qui vacille sur ses jambes. Admira lui offre l'hospitalité et Siméon, stupéfait, lui fait cette incroyable révélation en la voyant : il lui apprend qu'elle est la dernière femme ridée sur Terre. Pour Admira, c’est aussi un choc, car désormais le monde entier, prend du Mondoror, un médicament qui stoppe le vieillissement de la peau, et c’est irréversible…
Ce roman est à la croisée de la science-fiction et du conte. Un conte philosophique hors du temps, et sur le temps : le temps qui passe et son acceptation. Accepter de vieillir, accepter ses rides, "parchemins de l'humanité", comme le dit Sophie Fontanel. C’est aussi un conte politique sur la manipulation des foules, la rumeur et les dérapages des réseaux sociaux. Un conte pour les grands, à lire pour voyager, réfléchir, sourire, et rire aussi, finalement le meilleur des soins antirides !
La revue Reporters sans frontières
"Comme c’est bien vu, comme c’est bien nu !", dit Sophie Fontanel en posant son regard sur certaines photos déshabillées, signées Elliott Erwitt.
Elliott Erwitt, 100 photos pour la liberté de la presse, est le thème de ce nouvel album, paru début novembre, de la Revue Reporters sans Frontières. Récemment, il y a eu une superbe exposition au musée Maillol à Paris, et il y en a une en ce moment à la Sucrière à Lyon, sur cet artiste franco-américain né en 1928, et qui nous a quittés le 30 novembre dernier. Ce 74e album de la collection de Reporters sans Frontières, est donc une manière de retrouver, ou de découvrir ses photos en noir et blanc.
Robert Doisneau disait d’Elliott Erwitt qu’il avait, "l’humour graphique, vif comme un clin d’œil". La promesse d’une belle inspiration, en tout cas d’une vraie respiration ! Et aussi pourquoi pas, une belle idée de cadeau, un cadeau engagé, pour les fêtes de fin d’année, pour l’association Reporters sans Frontières.
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