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Busard, vous avez dit busard...

En Champagne, Thérèse et Philippe passent leurs journées dans la nature. Dans les champs de céréales, ils repèrent les nids de busards afin d'éviter que les engins de moissonnage ne les détruisent.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le busard est un rapace diurne migrateur (pour le busard cendré) ou migrateur partiel (pour le busard Sain-Martin). Chaque année, entre mai et juillet, il nidifie. Mais, dans l'Aube, avec la disparition des marais et des friches, et l'inflation des hectares de terres cultivées, l'oiseau a pris l'habitude de s'installer au milieu des champs de blé, d'orge ou de colza.

L'ennemi des busards dans ces plaines céralières: la moissonneuse-batteuse, qui risque d'écraser les nids et de tuer les petits.

Thérèse et Philippe Poinsotte, tous deux membres de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) de Champagne-Ardenne, ont pour mission de repérer ces nids et de les entourer de grillages afin de les isoler. Les époux Poinsotte fonctionnent véritablement en binôme: Thérèse, en voiture, va de routes en chemins, repère le ballet des busards venant nourir les petits, tandis que Philippe -avec lequel elle est en liaison par talkie-walkie- installe le grillage.

Dans la majorité des cas, les agriculteurs jouent le jeu, respectent donc cet espace grillagé et contournent ces nids lors des moissons.

Lors de la dernière saison, Thérèse et Philippe Poinsotte ont ainsi sauvé une vingtaine de nids de busards. Au niveau départemental, ce sont environ 250 espaces de nidification qui ont été protégés de la destruction.

La protection des busards en Champagne-Ardenne >

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