La gauche et les législatives, pas d'état de grâce pour Emmanuel Macron... Les informés du matin du mercredi 27 avril
Tous les matins, les informés débattent des sujets qui font ou feront l'actualité du jour.
Autour de Marc Fauvelle et Neïla Latrous, Nathalie Mauret, journaliste politique pour le groupe Ebra (Le Progrès, L'Est Républicain, Les DNA) et Jean-Baptiste Marteau, grand reporter au politique de France Télévisions.
Union de la gauche : cette fois, c’est vraiment la bonne ? Il y a quelques jours encore, ils juraient qu’ils n’avaient rien à se dire. Les Insoumis et le Parti socialiste se retrouvent pourtant mercredi 27 avril pour discuter d’une possible alliance pour les législatives. Les Insoumis discutent aussi avec les communistes, les Verts, comme l’a confirmé dans la matinée sur franceinfo Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Écologie les Verts. À croire que l’union de la gauche, cette fois, est à portée de main même s’il reste des points à déminer.
Emmanuel Macron : un second mandat sans état de grâce ? Il n’a pas fallu plus de 48 heures pour que les syndicats se rappellent au bon souvenir d’Emmanuel Macron. Quand Laurent Berger de la CFDT réclame dans Le Monde des gages au plus vite, Philippe Martinez lui fait part de ses doutes dans Le Progrès. "Macron qui va changer, c’est du réchauffé !", tonne le patron de la CGT qui parle d’un président "mal élu". Et depuis dimanche soir, il n’y a pas que les syndicats qui donnent de la voix, les oppositions aussi. Et ces deux alertes, au sein même de sa majorité : un Bruno Le Maire maladroit lorsqu’il n’exclut pas le 49.3 sur les retraites, et un Édouard Philippe pas content de l’ostracisation dont, selon lui, il fait l’objet. Comment expliquer que ce deuxième mandat entre tout de suite dans le dur ? Et qu’au final, Emmanuel Macron n’ait cette fois pas d’état de grâce ?
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