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Les Informés. "On a surtout dit que Marine Le Pen a accéléré sa campagne pour insister sur la lenteur du démarrage de celle d’Emmanuel Macron"

Les invités des "Informés de franceinfo" ont notamment évoqué, jeudi soir, la campagne d'entre-deux tours de Marine Le Pen, la procédure de levée de l'immunité parlementaire de la candidate soutenue par le FN, ainsi que les man.

Article rédigé par franceinfo
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Marine Le Pen lors d'un meeting, le 27 avril 2017, à Nice (Alpes-Maritimes). (Photo d'illustration) (YANN COATSALIOU / AFP)

Marine Le Pen accélère sa campagne ?

Une visite surprise, mercredi 26 avril, aux salariés de l'entreprise en difficulté Whirlpool à Amiens (Somme), une sortie en mer avec des pêcheurs au Grau-du-Roi (Gard), un meeting à Nice (Alpes-Maritimes), Marine Le Pen est sur tous les fronts. Sa campagne pour le second tour de l'élection présidentielle s'accélère-t-elle ? "On a surtout dit que Marine Le Pen a accéléré sa campagne pour insister sur la lenteur du démarrage de celle d’Emmanuel Macron", a jugé Jannick Alimi, rédactrice en chef adjointe du service politique du Parisien.

Le Parlement européen à la poursuite du FN

Mercredi 26 avril, les députés européens ont entamé la procédure de levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen pour l'utilisation présumée frauduleuse de fonds européens. Le Parlement européen évalue désormais à près de 5 millions d'euros son préjudice potentiel. Cette somme correspond aux salaires qui auraient été versés frauduleusement, entre 2012 et 2017, à des assistants d'eurodéputés FN, au centre d'une enquête sur des soupçons d'emplois fictifs. "Cela ne génère pas d’empathie chez les électeurs de Marine Le Pen. Il y aurait eu une différence si cela avait eu lieu à l'échelle nationale", a analysé Nicolas Framont, sociologue, enseignant à l'université Paris-Sorbonne, directeur de la publication de la revue Frustration.

Les "Ni-ni" vont-ils peser sur l’élection ?

Plusieurs centaines de personnes ont défilé, jeudi 27 avril, à Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Toulouse ou encore Paris, pour protester contre les deux candidats à l'élection présidentielle, aux cris de "Ni Le Pen, ni Macron""Il faut rendre hommage à toute la grande majorité de la jeunesse qui se mobilise contre Marine le Pen. Il y a une forte partie de la jeunesse qui va vers l’abstentionnisme et une autre forte partie qui va vers Emmanuel Macron", a expliqué Jannick Alimi, rédactrice en chef adjointe du service politique du Parisien.

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