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Les Informés. "Nous sommes en train d’assister à la probable disparition du Parti socialiste"

"Les Informés de franceinfo" sont revenus, jeudi soir, sur la poignée de main entre Donald Trump et Emmanuel Macron, l'affaire Ferrand ainsi que sur le Parti socialiste à la veille des élections législatives.

Article rédigé par franceinfo
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Martine Aubry, maire de Lille, le 26 novembre 2016, à bondy (Seine-Saint-Denis). (Photo d'illustration) (PATRICK KOVARIK / AFP)

La poignée de main entre Trump et Macron

La poignée de main entre le président américain Donald Trump et Emmanuel Macron, jeudi 25 mai à Bruxelles, a fait beaucoup réagir les médias américainsRéputé pour broyer la main des personnes qu'il rencontre, le président américain a trouvé son maître, à en croire les journaux outre-Atlantique. Pour autant, Les Informés de franceinfo ont évoqué, jeudi soir, une autre signification dans ce geste qui a eu lieu en marge d'un sommet de l'Otan, à l'ambassade des États-Unis, dans la capitale belge. "C'est la rencontre de deux personnalités opposées. Cette poignée de main est historique", a expliqué Jannick Alimi, rédactrice en chef au service politique du Parisien.

Affaire Ferrand : le feu n'est toujours pas éteint

Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, est toujours dans la tourmente, jeudi 25 mai, depuis les révélations du Canard enchaîné, mercredi, sur la location de locaux appartenant à sa compagne par les Mutuelles de Bretagne qu'il dirigeait alors, ainsi que sur l'emploi de son fils comme collaborateur parlementaire pendant quelques mois en 2014. "On ne peut pas faire d'amalgame" avec l'affaire Fillon, "car il s'agit de fonds privés", a expliqué Paul Quinio, rédacteur en chef de L'Obs, jeudi soir. L'éditorialiste de Challenges, Bruno Roger-Petit, a tout aussi réfuté la comparaison expliquant qu'"en termes de gravité, cela n'a rien à voir".

Bruno Roger-Petit, éditorialiste de Challenges
Bruno Roger-Petit, éditorialiste de Challenges Bruno Roger-Petit, éditorialiste de Challenges

PS : la grande déprime

Martine Aubry, maire de Lille et ex-patronne du Parti socialiste a laissé exploser son blues en marge d'une conférence de presse de soutien à des candidats socialistes aux élections législatives. "J’ai 66 ans et j’ai l’impression que tout ce que j’ai fait dans ma vie est abîmé, cassé", aurait déclaré Martine Aubry, citée par La Voix du Nord. L'analyse livrée, jeudi soir, par l'éditorialiste Bruno Roger-Petit est simple : "Nous sommes en train d’assister à la probable disparition du Parti socialiste." Paul Quinio a précisé cette pensée en expliquant qu'"il faut faire une différence entre la mort du Parti socialiste, l’institution, et la mort des idées qui sont les siennes. Oui, le PS est mort. Ses idées pas forcement".

>>>> Retrouver l'émission des Informés de franceinfo dans son intégralité

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