Emmanuel Macron devant les députés LREMEmmanuel Macron a rendu une visite surprise aux députés de la majorité, mardi 18 juillet. Il leur a assuré qu'il n'y aura pas de "caporalisme" ni "d'ordre jupitérien". "C'est totalement contradictoire ce que dis Macron" a commencé Jean-Baptiste Daoulas, journaliste politique à L’Express. "Ce n'est pas possible de demander aux gens de rester libres, de ne pas être caporalisés, d'avoir du répondant, et en même temps, d'appliquer son programme à la lettre." a-t-il précisé.Emmanuel Macron enferme sa majorité dans quelque chose d'extrêmement compliqué. Jean-Baptiste Daoulas, journaliste politique à "L’Express"à franceinfoAudrey Goutard, chef adjointe du service Enquêtes et Reportages de France 2, a complété : "Finalement il est omniprésent, il est partout, on le voit sur tous les terrains, y compris sur le Tour de France. Il est obligé de tenir ses troupes."Démission de l'état-major de l'armée : "le choc de rupture"Le général de Villiers, chef de l'état-major des armées, a démissionné mercredi 19 juillet, après une semaine de polémique autour du budget de l'armée. Le président de la République a annoncé des restrictions, après avoir promis, lors de la campagne présidentielle, d'amener les moyens militaires à 2% du PIB. Pierre Servent, journaliste et auteur de Les Présidents et la guerre, 1958-2017, a dénoncé "le choc de rupture". Selon lui, Emmanuel Macron a ruiné la confiance qu'il avait acquise auprès des militaires dans les premiers jours de son mandat : "Ils ont admiré le président Macron dans son démarrage qui a fait un sans-faute sur le plan militaire en termes d'incarnation, de symbolique, l'arrivée à Gao, les blessés de Percy, le style..." C'est bien beau de descendre les Champs-Élysées, c'est bien beau de descendre dans un sous-marin, mais la réalité ce n'est pas çaXavier Denamur, restaurateurà franceinfoXavier Denamur, restaurateur, a accusé de son côté "l'amateurisme" et "la com" du chef de l'État : "Emmanuel Macron était quand même ministre de l'Économie. Avant, il s'occupait de questions de finances et d'économie à l'Élysée, donc il est au courant des dérapages budgétaires... ça apparait tout d'un coup, ça fait plutôt amateurisme et bordélique, non préparé, et ça, les militaires ne le supportent pas."