Après la nomination de François de Rugy comme ministre de la Transition écologique et solidaire, les députés vont devoir élire un nouveau président de l'Assemblée nationale. Dans les rangs de La République en marche, quatre personnes sont candidates : Richard Ferrand, Yaël Braun-Pivet, Barbara Pompili et Cendra Motin. Soit un homme et trois femmes.L'extraitfranceinfo : Est-ce que la candidature de Richard Ferrand est une bonne chose pour Emmanuel Macron?Arnaud Benedetti : Emmanuel Macron est assez mitterrandien dans sa façon d'être : il protège fortement ses amis. Et Richard Ferrand a été un des tout premiers parlementaires à l'avoir rallié avec Gérard Collomb. Emmanuel Macron a une sorte de fidélité et de loyauté. Regardez la façon dont il a traité l'affaire Benalla. Il ne l'a jamais véritablement lâché sur le plan amical. Il a même reconnu ses qualités quand il était à la maison de l'Amérique latine.Il a donc une sorte de fibre mitterrandienne qui fait très vieux monde. Et ça pose un problème, car vous ne pouvez pas vous faire élire sur l'instauration d'un nouveau monde politique et de nouvelles pratiques, en allant ensuite chercher un élu qui est lui-même le représentant d'un ancien monde. C'est vrai que la candidature d'une femme [à la présidence de l'Assemblée nationale] serait un coup de communication politique intéressant.Les invitésAudrey Goutard, journaliste France 2Romain Dessal, fondateur de la newsletter d’actualité Time to sign offArnaud Benedetti, spécialiste de la communication politique, professeur associé à Paris SorbonneEric Mettout, directeur adjoint de la rédaction de l'Express