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Poésies à réciter en famille

Comptines, fables et poésies font le quotidien des petits. Sélection de quatre ouvrages aujourd’hui dans Les enfants des livres pour rimer au foyer.
Article rédigé par Emmanuel Davidenkoff
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

On commence avec une anthologie qui réunira les
générations : Mes plus belles récitations chez Albin Michel jeunesse.
Elles ont été choisies par Michel Piquemal et sont illustrées par des pinceaux parmi
les plus talentueux de l’édition jeunesse, entre autres ceux de Bruno Gibert,
Merlin, François Roca, Benjamin Chaud pour ne citer qu’eux. Les poésies
choisies sont autant de chefs d’œuvre. La Chanson d’automne de Verlaine blesse
les cœurs de sa langueur monotone, le temps suspend son vol sur le Lac de
Lamartine, Le Petit cheval blanc de Paul Fort trottine inexorablement tous
derrière, lui devant, L’Etranger de Baudelaire aime toujours les merveilleux
nuages, là-bas, là-bas. Des textes du patrimoine donc, que l’on a effectivement
envie de réciter et pas seulement de lire. C’est à partir de 6 ans et sans
limite d’âge supérieure !

Delphine Chedru fait partie des illustrateurs de ce
très bel album, on la retrouve aussi mais cette fois en solo dans une
anthologie de la poésie russe pour enfants intitulée Hardi hérisson et autres
poésies russes
. Un genre à part qui gagna ses lettres de noblesse, en Russie, dans
les années 20 avec des textes révolutionnaires – c’était l’époque. Les formes
et les thèmes se veulent plus libres, moins moralisateurs, on passe par l’humour,
par des dialogues, des onomatopées. Cette modernité intacte est renforcée par
le choix graphique de Delphine Chedru qui envoie des clins d’œil explicites à
Kandinsky ou Malevitch. C’est à partir de 5 ans, également chez Albin Michel
Jeunesse.

Une comptine, peut-être la plus célèbre. Martine
Bourre s’amuse pour Didier Jeunesse avec Pomme de reinette, celle de pomme de
reinette et pomme d’api. Difficile de ne pas fredonner l’air en suivant les
illustrations tout en tendresse. A partir de 3 ans.

Enfin chez
Pastel, Michel Van Zeveren passe de l’autre côté du miroir en suivant Lucien,
confronté aux affres de la création poétique. Tout est bon pour ne pas
affronter l’angoisse de la page blanche. Evidemment, l’histoire est rimée. Ça s’appelle
Poète Poète, c’est drôle, c’est tendre et c’est à lire dès 5 ans.

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