Dinosaures, T-Rex et autres terribles lézards, pour les 4-11 ans.
Pour le plus petits on se tournera vers la collection Dokéo des éditions
Nathan qui propose une histoire et des jeux avec Ratops, gentil dinosaure qui
emmène les enfants à la découverte de ses semblables. Hormis le terrible
tyrannosaure, les autres bestioles affichent un air tantôt bonasse tantôt
gentiment retors, ce qui atténue le caractère rugueux de l’histoire. Une
histoire qui se termine tout de même au fond de l’océan pour Ratops, ce qui
permet d’expliquer comment se constituent les fossiles et d’inviter les
paléontologues dans la partie. C’est à lire dès 4-5 ans.
Pour le même âge et également dans un registre graphique qui évoque plus
souvent ce bon Casimir que la sauvagerie préhistorique, les éditions Usborne
proposent Mon livre des gros dinosaures et d’autres plus petits.
A partir de 7 ans, on choisira l’album-maquette grand format du Père
Castor simplement intitulé Dinosaures. De belles doubles pages, une par
saurien, et la volonté d’offrir des explications simples et faciles à mémoriser
– un graphique montre la taille de chaque dinosaure par rapport à celle d’une
voiture, et les légendes vont à l’essentiel. Un live pour frapper les jeunes
esprits, avec en prime la maquette en carton d’un dino de 80 cm de long, à
réaliser soi-même.
On monte encore d’un cran dans la terreur avec le Guide de survie
Dinosaures de Casterman, à partir de 9 ans. A peine avez-vous ouvert la
première page qu’un ornithomimus en pop up jaillit et menace de vous croquer le
bout du nez. Le reste du livre est à l’avenant : à chaque page des
surprises sous forme donc de pop up mais aussi de rabats, de tirettes, et tout
du long des explications centrées sur
les dangers des dinosaures – l’idée étant là de plonger le lecteur dans une
sorte de Jurassic Park éditorial. De l’humour aussi, pour détendre
l’atmosphère, avec ces annotations en forme de clin d’œil comme celle qui vous
fait remarquer qu’un Megalosaurus vu de près, c’est beau. Mais que de trop près
ça risque aussi d’être la dernière chose qu’on voit de sa vie. Le Megalosaurus
à qui l’on doit en un sens tous ces livres puisque c’est en découvrant un squelette
de Megalosaurus que les scientifiques auraient inventé le mot
« dinosaure », qui signifie « lézard terrible ».
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