Apprendre les bonnes manières en lisant
On commence avec les bases et pour les plus jeunes ce Petit manuel de Politesse signé Alexandra Garibal et Robin chez P’tit Glénat. Pour donner le ton, il suffit d’indiquer que ce Petit manuel de Politesse a pour sous-titre « poil aux fesses ». Un album carré petit format avec un rabat en page de droite qui dévoile à chaque fois une façon de détourner la règle. De l’humour, de la tendresse, pour aborder le sujet dès l’âge de 3 ans.
Même distanciation chez Rue du Monde avec Retire ce doigt de ton nez , super guide des bonnes manières. C’est cette fois Lionel Koechlin qui officie. Plus de cinquante règles sont déroulées et détournées dans des registres différents. Exemple de règle dans la catégorie «apprenons à relativiser » : « Après une victoire sportive, sachez rester modeste… surtout si vous avez vaincu votre arrière-grand-père ». Exemple de règle dans la catégorie « tel est pris qui croyez prendre » : « Celui qui se balance sur sa chaise au début du repas risque de rester sur sa faim » – puis l’image montre une table renversée -, commentaire : «Il est préférable d’avoir fini son dessert avant de faire l’acrobate ». Une façon de se moquer à la fois des malotrus et obsédés de la politesse. C’est à partir de 6 ans.
On termine avec le plus jubilatoire, un album grand format tout en hauteur de Laurence Salaün et Gilles Rapaport publié au Seuil jeunesse. Son titre Il y a des règles ! Cette fois un registre et un seul, l’humour, porté par des belles trouvailles graphiques comme dans cette image où le petit bonhomme vert qui indique que l’on a le droit de traverser prend la main de l’enfant pour illustrer la règle : « Je ne traverse pas les rues sans regarder d’abord à gauche, et à droite, à gauche et à droite, à gauche et à droite, etc. etc. On suggère également le « Je ne dis pas : « j’ai soif », je dis : s’il te plaît mon petit papa chéri d’amour que j’aime pour la vie, je peux avoir un verre d’eau » En plus ça marche aussi pour « j’ai faim ». A lire dès 4 ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.