Pascal Rogard, directeur général de la SACD, société desauteurs et compositeurs dramatiques, répond au sujet de la suppressiond'Hadopi : "ce qui compte, c'est le système de réponse graduée,pédagogique, qui permet d'alerter les internautes et de faire comprendre qu'ilvaut mieux aller sur une offre légale que sur une offre illicite" .Interrogé sur la réussite de ce système de réponse graduée, Pascal Rogardestime qu'il "a fait ses preuves, plus dans la musique que dansl'audiovisuel" ."L'efficacité de la réponse graduée dépend de l'offrelégale."Pierre Lescure propose de diminuer les amendes infligées auxpirates. "L'amende dont on parle est celle pour défaut de sécurisation.Quand on est sûr que c'est l'internaute qui a fait ces actes de contrefaçon,les amendes, qui peuvent aller jusqu'à des peines de prison en cas de récidive,sont maintenues." "Je pense qu'il faut améliorer la qualité des offreslégales."En ce qui concerne le prix des offres légales, il pensequ'il faut "ajuster les prix en fonction de l'ancienneté de l'œuvre. Pouravoir de la qualité en matière de création, il faut garder un certain niveau deprix pour dégager des ressources suffisantes.""Un film devrait se situer en téléchargement entre 2 et6 euros."Pascal Rogard répond aussi sur les délais de sortie des films etsuggère un débat avec l'exploitation "car il est vital de maintenir la fréquentationen salles" . Quant à la taxe sur les appareils connectés, il y voit "unebonne solution mais il faut qu'elle soit modérée" .