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Berlusconi : son va-tout politique pour retarder l'échéance judiciaire

Depuis trois jours, les regards sont à nouveau tournés vers l'Italie. Mario Monti a annoncé samedi qu'il quittait ses fonctions de chef du gouvernement et dans le même temps, on apprenait que Silvio Berlusconi revenait sur le devant de la scène politique...
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La démission de Marion Monti est une surprise car rien ne l'obligeait à quitter son poste. Son départ ne change pour l'heure pas grand chose. Mais Mario Monti s'est dit indigné par les critiques de Berlusconi et il ne souhaite pas être pris pour cible par le "Cavaliere" dans la campagne politique qui va avoir lieu.

Anaïs Feuga, correspondante en Italie pour France Info, nous détaille les enjeux de cette nouvelle donne politique et les conséquences économiques de cette crise politique.

Marc Lazar est historien, professeur à Sciences-Po, auteur de L'Italie sur le fil du rasoir , chez Perrin,. Pour ce spécialiste de l'Italie, Silvio Berlusconi cherche avant tout à se protéger des attaques judiciaires et à "sauver les dégâts " dans son parti. Berlusconi fait un pari : rendre plus populaire, grâce à sa personnalité, son parti, le "Peuple de la Liberté". Une campagne électorale rapide peut lui servir, notamment pour obtenir une majorité relative au Sénat et "peser sur l'avenir du futur gouvernement ..."

Les publications de Marc Lazar sur le site de Sciences-Po

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