Cet article date de plus de dix ans.

Les lecteurs au rendez-vous de « La Revue dessinée »

Avec 15 à 20.000 exemplaires vendus à chaque numéro, « la Revue dessinée », projet de BD journalisme lancé par une poignée d’auteurs, a trouvé son public.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Stanislas, La Revue dessinée)

Le choix du papier

Il y a un an, deux collectifs d’auteurs se lançaient dans deux projets très attendus : « Professeur cyclope » faisait le choix du numérique et s’y tient avec inventivité mais en cherchant un modèle économique viable. Après avoir aussi envisagé un développement sur support numérique « La Revue dessinée » a finalement préféré le format papier, une pagination copieuse de 225 pages couleurs, et la distribution trimestrielle par abonnement et en librairie. Ça marche. Le cap des 20.000 exemplaires est quasiment atteint à chaque numéro. « La revue dessinée » se décline aussi en numérique sur tablette.

Au sommaire de la Revue

La guillotine, le gaz de schiste, le Front national : Journalistes et dessinateurs enquêtent et racontent en BD. Au sommaire du numéro 4 (été 2014), la Grèce avec la percée du parti néo-nazi Aube dorée, la mutation difficile de La Poste, le business des évangélistes ou encore « Big Brother, souriez vous êtes fichés ! » Soit, comment, de réservation d’avion sur internet, de Facebook en carte de fidélité de supermarché, nous sommes tous suivis voire précédés par les commerçants, les financiers et tous ceux qui nous surveillent. Pour notre bien, évidemment. Pour mener à bien cette enquête d’une vingtaine de pages, le dessinateur de presse Thibault Soulcié fait équipe avec un journaliste du monde.fr, Martin Untersinger. Sérieusement, mais avec beaucoup d’humour.

« La Revue dessinée », Prix coup de cœur de la presse magazine 2014, 225 pages, 15€

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