Le sexisme dans la littérature jeunesse
On pourrait penser que tout ça est loin dernière nous, que
tous les parents 2013 sont archi sensibilisés, mais pas tant que ça. Raphaële Botte, journaliste à Mon Quotidien,
est allée à la rencontre de deux éditrices jeunesse. Laurence Faron et Mélanie
Decourt ont créé en 2005 leur maison d'édition, Talents hauts.
Pour Laurence Faron, le constat était clair. "La création de Talents hauts est partie du constat que le sexisme existait toujours dans la littérature jeunesse malgré la beauté et l'intérêt des livres modernes. "
Les éditrices ayant remarqué que les clichés étaient autant dans
les textes que dans les illustrations, elles ont décidé d'emporter
les jeunes lecteurs dans de grandes histoires mais d'en profiter aussi pour
tordre le cou aux clichés sexistes.
"Notre idée était de leur proposer d'autres modèles sans pour autant chasser les contes de fée traditionnels. On avait envie qu'ils aient d'aures choix, des parents qui travaillent, des princesses qui chassent le dragon et qui refusent de se marier avec le prince, des petits garçons sensibles, et que tous les choix sont permis ", explique Mélanie Delcourt.
Un disque : Musiques de cinéma pour petites oreilles
Naïve sort un disque sur les grandes musiques du
cinéma. Le principe : une sélection de morceaux et à chaque fois une
explication.
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