Le sens de l'info. La confiance
Le philosophe Michel Serres et Michel Polacco parlent de la confiance, Michel Serres insiste sur le droit qui organise, construit, déploie, consolide la confiance.
Voilà pour moi l’un des mots les plus importants du monde. En amour, en amitié, et même au travail. Que nos élites mondiales dans l’industrie, au nom du "business" ou en politique, au nom du réalisme n’ont-t-elles pas toujours ce mot dans leurs préceptes ?
La confiance c’est ce sourire du bébé à sa maman, ce regard apaisé du malade prêt à nous quitter. La confiance c’est chaque jour, car on ne peut rien seul, un moment d’abandon, de foi, qui nous amène à nous abandonner à d’autres. Il y a aussi la confiance en soi, qui ne doit pas être témérité ou prétention. A l’inverse, sans confiance, il faut se méfier de tout et de tous.
Du contrat social ou Principes du droit politique (1762), ouvrage majeur de Jean-Jacques Rousseau, est une analyse de la relation contractuelle pour tout gouvernement légitime, de telle sorte que soient articulés les principes de justice et d’utilité, afin de concilier l’aspiration au bonheur avec la soumission à l’intérêt général.
La renonciation à nos droits naturels au profit de l’Etat, qui, par sa protection, conciliera l’égalité et la liberté.
Le peuple tout puissant sauvegarde, par le truchement d’un législateur, le bien-être général contre les groupes d’intérêts.
La démocratie doit maintenir sa pureté par des assemblées législatives.
Pour Rousseau, la justice consiste en l’harmonie des actes individuels avec l’autorité civile. Mais les individus ne sont contraints à agir que si l’autorité est légitime.
Afin de se protéger et de protéger leurs biens, les personnes s'accordent sur une relation contractuelle par laquelle les individus s'engagent à accepter diverses fonctions et obligations en échange des avantages offerts par la coopération sociale.
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