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Le rendez-vous du Particulier. Orthodontie : ces très chers soins dentaires

Les dentistes spécialisés en orthodontie facturent des tarifs tels, que même après le remboursement de l’Assurance maladie et de la complémentaire santé, les sommes qui restent à débourser par les familles peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros. 

Article rédigé par franceinfo - Marc Podevin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Un dentiste observe les dents d'une patiente. (MAXPPP)

Les soins dentaires obligent souvent les familles à débourser des sommes trop élevées. Erwan Le Fur a enquêté pour le magazine Le Particulier sur ce sujet et livre ses conseils pour limiter la facture.  

L’orthodontie vise à prévenir ou à corriger les anomalies de position des dents. L’enquête du Particulier s’intéresse plus particulièrement aux traitements réalisés chez les jeunes gens. Ce type de soins compte parmi ceux qui coûtent le plus cher aux Français. Les orthodontistes sont en effet libres de fixer leurs tarifs. D’où des prix en réalité très éloignés du remboursement prévu par la Sécurité sociale.  

Des tarifs qui donnent le tournis  

L’Assurance maladie prend en charge l’orthodontie pour les enfants de moins de 16 ans et, à titre exceptionnel, pour les adultes avant une intervention chirurgicale portant sur les maxillaires. Le traitement est facturé au semestre.

Comptez en moyenne de 600 à 700 € pour un traitement "enfant". Sur ce montant, l’Assurance maladie rembourse à peine 200 €. Les contrats des complémentaires prennent à leur charge 350 € en moyenne.  

Le mensuel Le Particulier a simulé un parcours s’étalant sur six semestres en tenant compte des tarifs les plus fréquents observés dans les cabinets des orthodontistes libéraux. Le coût total du traitement revient, au mieux, à près de 4 800 €. Il est de 6 100 € dans les villes où les prix sont le plus élevés. Après remboursement, le reste-à-charge pour les familles oscille de 700 à 2 000 €.

Comment diminuer la facture ?

Faites jouer la concurrence ! Dans une même ville, les tarifs au semestre peuvent considérablement varier d’un praticien à l’autre. "En optant pour les professionnels les moins gourmands, conseille Erwan Le Fur, vous économiserez plusieurs centaines d’euros sur la durée totale du traitement".  

Le mensuel attire également l’attention sur les centres de soins dentaires mutualistes qui proposent des tarifs en moyenne 15% inférieurs à ceux pratiqués dans les cabinets libéraux. On trouve également en région parisienne et à Lyon des centres gérés par l’Assurance maladie. Là encore, la facture s’avère nettement moins salée.  

Privilégiez les facs dentaires  

Restent enfin les facultés dentaires affiliées aux centres hospitaliers universitaires (CHU) des grandes villes. Les prix pratiqués dans le public sont sujets à variation d’un établissement à l’autre. Ils demeurent largement inférieurs à ceux ayant cours dans les cabinets libéraux, rapporte, chiffres à l’appui, Le Particulier.

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