Cet article date de plus de six ans.

Le rendez-vous du particulier. Arrêts maladies : comment obtenir de meilleures indemnisations ?

Les salariés du secteur privé, les fonctionnaires ou les travailleurs indépendants n'ont pas le même régime d'indemnisation en cas d'arrêt maladie. Le mensuel "Le Particulier" vous donne quelques pistes pour être mieux protégé et indemnisé. 

Article rédigé par franceinfo, Victor Matet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Comment être indemnisé au mieux, en cas d'arrêt de travail, selon que vous êtes salarié du privé, fonctionnaire ou travailleur non-salarié (MAXPPP)

Alors que le gouvernement cherche à limiter le nombre des arrêts de travail, Erwan Le Fur du mensuel Le Particulier s'est intéressé aux moyens pour être mieux indemnisé. Les indemnisations en cas d’arrêt maladie varient selon le statut des assurés. Travailleurs indépendants, fonctionnaires et salariés du privé n'ont pas les mêmes prises en charge. 

Qu'en est-il pour les salariés du privé ?  

Les salariés du privé bénéficient d'un premier volet de protection, qui est celui de la sécurité sociale, et également d'un dispositif de maintien de salaire qui peut être amélioré par les accords de branche professionnelle. Très souvent, les salariés bénéficient aussi d'un contrat groupe de prévoyance, dont les cotisations sont payées au moins à 50% par les employeurs. C'est donc une catégorie bien indemnisée en cas d'arrêt de travail. 

Pour les fonctionnaires et les indépendants, comment ça marche ? 

Les fonctionnaires sont également bien indemnisés, en tout cas beaucoup mieux que les travailleurs non-salariés qui eux, en cas d'arrêt de travail, ne bénéficient que d'une faible indemnisation. 

Quelles sont ces trois pistes que vous proposez pour être mieux indemnisé ?

Ces pistes s'adressent aux travailleurs non-salariés, qui sont donc très peu couverts. La première piste, c'est de souscrire à titre individuel un contrat d'assurance prévoyance. Ce contrat prévoit des indemnités journalières qui seront versées en cas d'arrêt de travail pour accident, maladie ou hospitalisation. Le contrat peut aussi prévoir une indemnité en cas d'invalidité et la majorité des contrats proposent également une garantie décès. 

Une autre piste existe pour prévenir les risques de pertes de revenus, liés à un arrêt de travail 

Une façon très pertinente de s'assurer contre ces risques, c'est de renégocier son assurance emprunteur. On estime qu'en renégociant cette assurance, qui couvre le crédit immobilier, on peut trouver des tarifs jusqu'à 50% inférieurs à ceux que l'assurance de la banque propose.

Donc soit on diminue les tarifs, soit on améliore la protection. Typiquement, un couple qui prend un crédit va s'assurer à 50% sur chaque tête. En renégociant son assurance emprunteur, on est capable de trouver avec un surcoût moindre une assurance à 100% sur chaque tête. Ce qui permet en cas d'arrêt de travail de voir les mensualités du crédit couvertes par la nouvelle assurance. 

Vous avez comparé les différentes assurances, il y a vraiment de grandes différences pour les assurés ?  

Il faut comprendre qu'un contrat de prévoyance souscrit à titre individuel, c'est relativement cher. On a constaté des différences de cotisation, mais les différences se comprennent à la hauteur des niveaux de protection. Évidemment, plus un contrat est protecteur, plus le niveau de cotisation est élevé. 

Ce dossier et cette enquête d'Erwan Le Fur sur les pistes pour être mieux indemnisé en cas d'arrêt maladie, est à retrouver dans le mensuel Le Particulier.    

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.