Entre désarroi, tristesse, colère et déception, les réactions des auditeurs concernant la fête gâchée du club de foot parisien au Trocadéro n'ont pas tardé à fleurir sur la toile.L'un regrette l'amalgame alimenté par certains journalistes ayantutilisé le mot " jeune " là où il n'y avait, selon eux, qu'uneminorité de " casseurs " ou de "voyous ". L'autre croit deviner que le tapage médiatique est étroitement lié au club en question et à la capitale, les principaux médias étant principalement situés à Paris. Le dernier pense que c'est à cause de la peur bleue de certains journalistes sur place qu'on en a tant parlé.Pour y voir plus clair, Jérôme Bouvier a demandé à Julien Langlet,journaliste sportif qui couvrait l'évènement lundi soir, des précisions sur ledéroulement de la soirée. Lesjournalistes ont-ils eu si peur qu'on le dit ? Ont-ils ressenti une hostilité particulièredes supporters à leur égard ? Ces débordements auraient-ils pu être évités comme l'ont laissé entendre plusieurs médias, à l'image duParisien , qui titrait dès le lendemain des débordements : "C'était prévisible " ?