Le rendez-vous du médiateur. Qui écrit le plus au médiateur ?
Le médiateur fait le point sur les principales questions des auditeurs de franceinfo.
Beaucoup de questions et remarques d’ordre politique
Des messages envoyés pendant la campagne de la Primaire de la droite et du centre. Principaux reproches : on n’entend plus que la droite, vous ne respectez pas le principe de l’équilibre du temps de parole. C’est vrai, mais c’était logique en fonction de cette actualité de la Primaire.
D’ailleurs, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel – le CSA – qui contrôle méticuleusement les temps de parole a parfaitement compris la situation et modifier les règles. Le CSA a demandé aux médias audiovisuels d’équilibrer les temps de parole sur une période plus large. En fait, il nous faudra être à l’équilibre fin janvier. Pourquoi fin janvier ? Eh bien, parce que, d’ici là, vous le savez, se sera tenue la Primaire de la gauche. Et mécaniquement, les compteurs vont se rééquilibrer.
Les auditeurs "défendent" les hommes politiques
Depuis quelques temps – certainement en relation avec l’actuelle recomposition politique – de nombreux auditeurs s’en prennent aux journalistes intervieweurs pour leur lancer : "laissez parler vos invités, laissez-les aller au bout de leur réponse, nous avons envie d’entendre leurs idées, leurs propositions, même si, disent la plupart de ceux qui écrivent au médiateur, je ne partage pas leurs opinions, mais j’ai envie de mieux connaître le fond de leurs idées". Débat autour des interviews politiques …Non à l’agressivité
Le médiateur n’écoute pas les auditeurs ?
C’est faux évidemment. Le service du médiateur reçoit chaque mois autour de 3.000 messages. Tous sont lus. Mais il est évidemment impossible de répondre à tout le monde. Les messages les plus significatifs sont publiés avec une réponse sur le site mediateur.radiofrance.fr. Mais le plus important, c’est la synthèse que rédige le médiateur chaque semaine à l’intention de tous les responsables de Radio France à partir des messages reçus.
Les amalgames
Faute de nuances, les journalistes, parfois, ne sont pas loin des généralisations.
Deux exemples relevés à juste titre par des auditeurs. Le premier quand les commentateurs ont dit que le vote Fillon était principalement un vote chrétien. D’abord, dans cette affirmation, il y a une confusion entre chrétien et catholique. Ensuite, tous les catholiques ne votent pas Fillon.
Second exemple avec la polémique autour des sites s’en prenant aux avortements, sites souvent présentés comme représentatifs des idées de la droite. "On peut être de droite et favorable à l’IVG, au mariage pour tous et pas du tout homophobe".
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