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Bagdad, entre le commerce et les bombes

Une foire internationale pas comme les autres : celle de Bagdad, dans une ville toujours en état de siège
Article rédigé par Jean-Christophe Martin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

On va à Bagdad... Bagdad où l'actualité des derniers jours est encore marquée par des violences : le ministère de la Justice annonçait hier que 42 personnes ont exécutées en deux jours pour assassinats multiples et terrorisme.

Les Nations Unies se disent d'ailleurs préoccupées par cette situation appellent à nouveau le gouvernement irakien à suspendre l'application de la peine de mort.
 
C'est dans ce contexte que la ministre du Commerce Nicolas Bricq était à Bagdad hier. Elle a indiqué que son objectif était de doubler les exportations françaises vers l'Irak pour atteindre 1 milliard et demi d'euros. Une annonce faite à l'occasion de la foire internationale de Bagdad.

Une visite ministérielle et un rendez-vous international dans un contexte très particulier, car aller à Bagdad aujourd'hui, c'est toujours très loin d'être un voyage ordinaire...

Isabelle Chaillou y était pour France Info ces dernières 48 heurse pour suivre la visite ministérielle. Ce qu'elle a vu, c'est une ville toujours en état de siège. Pas question de se promener tranquillement dans les rues. Bagdad, elle l'a vue surtout de l'intérieur d'un blindé, par les meurtrières. Partout des militaires, des chicanes, des points de contrôle, des murs anti-bombes, ces pans de béton de plusieurs mètres de haut qui bordent la route entre l'aéroport et la ville, qu'on voit partout le long des routes et des avenues. Un décor surréaliste et banal, un contexte très particulier qui montre bien les défis auxquels l'Irak se trouve toujours confronté.

Ce voyage dans la capitale irakienne, Isabelle Chaillou nous le racontera tout à l'heure, elle est tout juste revenue de Bagdad dans la nuit, elle sera en direct entre 7 heures et 8 heures sur France Info pour évoquer ce quotidien toujours si difficile dans la capitale irakienne et ces contrats que la France aimerait décrocher, car l'Irak aujourd'hui, c'est aussi un pays riche, qui veut profiter de son pétrole et attirer les investisseurs du monde entier...

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