Kaboul, la ville où les femmes sont devenues invisibles

Il y a tous ceux qui sont partis, qui ont réussi à monter dans un avion, direction l'Europe ou le Canada, avec la douleur de l'exil mais l'espoir d'une vie plus libre. Et puis, il y a tous les autres qui sont restés dans ce pays une nouvelle fois régi par les Talibans. Il y a 6 mois, les fondamentalistes islamistes ont pris le contrôle de Kaboul... et avec lui les rênes de l'Afghanistan. 

Alors aujourd'hui, à quoi ressemble le quotidien des Afghans ? On a posé la question à Emmanuelle Theis, envoyée spéciale à Kaboul avec Eric Audra. Elle nous raconte sa visite d'une école clandestine, d'un hôpital où affluent les enfants en situation de malnutrition et ses rencontres avec les habitants d'un pays chamboulé. 

Et si l'avenir était au village ? 

Du côté de la campagne présidentielle, les candidats étaient invités aujourd'hui à parler de l'avenir des campagnes et des villages. Plusieurs candidats de la droite et de l'extrême droite ont ainsi fait part de leurs propositions, lors du "grand oral" organisé par le mouvement de la ruralité. Emmanuel Macron n'était pas présent mais lui aussi a fait il y a quelques semaines dans la Creuse un déplacement sur ce thème, appelant la jeunesse à "faire revivre" les territoires ruraux.

Et justement, comment faire pour attirer les jeunes dans les villages ? Cette question vire au casse-tête dans bien des communes, et elle a poussé l'association InSite à créer il y a deux ans un nouveau dispositif : l'Erasmus rural. L'idée n'est pas d'envoyer les étudiants ou les jeunes diplômés à Londres ou à Barcelone, mais dans les villages pour une mission de 6 mois au service d'un projet local. Romane Brisard notre reporter du Quart d'Heure s'est rendue dans le Gers pour voir à quoi ressemble cet Erasmus d'un style un peu particulier.