Valérie Trierweiler, Première dame toute simple
À 47 ans, cette journaliste politique, qui travaille pour Paris Match et Direct 8, bouscule les codes de l'Élysée. Elle est tout sauf une première dame traditionnelle. Divorcée deux fois, mère de trois garçons, Valérie Trierweiler entend rester une femme active, autonome, indépendante. "J'ai besoin de gagner ma vie" , explique-t-elle. Pas question donc de découper sa carte de presse (n°63331).
Son métier, c'est sa passion, et elle entend continuer de l'exercer comme avant. Parmi les pistes de réflexion, elle espère pouvoir réaliser des entretiens avec des personnalités étrangères. Mais peut-on travailler en toute indépendance et toute objectivité dans la presse, tout en partageant la vie d'un chef d'État ? Et pourquoi pas...
Un statut encore à définir
Premier enseignement : le statut de Première dame n'existe pas dans la Constitution. La formule est une invention de journaliste, mais la loi est muette sur le rôle de la femme du président. En l'absence de directives, d'interdictions, ou même de contours, Valérie Trierweiler espère donc rester ce qu'elle a toujours été : une femme libre, une mère de famille active d'aujourd'hui, indépendante financièrement et qui entend continuer de veiller sur ses trois fils, âgés de 15 à 19 ans. Tout ça, le plus loin possible des micros et des caméras. Un monde mediatique qu'elle connaît par cœur, et qu'elle redoute pour sa nouvelle vie.
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