Mali : l'opération Serval un an après
Malgré quelques améliorations, notamment
en termes de sécurité, la ville de Gao n'est pas entrée dans une logique de
paix. Pourtant, les Français préparent leur désengagement. L'objectif c'est de faire passer les
effectifs de 2.400 soldats aujourd'hui à 1.000 d'ici fin janvier.
La France veut confier la sécurisation
du Mali à la mission de l'ONU, qui monte très lentement en puissance et à une
nouvelle génération de militaires maliens formés en un peu plus de deux mois
par l'Union européenne.
Les Maliens voient cette
transition avec inquiétude. Ils sont encore nombreux à ne pas faire
confiance a l'armée malienne et encore moins à l'ONU. Ils s'interrogent notamment
sur la capacité des djihadistes à se reconstituer, même si la menace est
qualifiée aujourd'hui de résiduelle par les Français.
Autre motif d'inquiétude des Maliens pour l'avenir, le conflit qui
est à l'origine de tout est toujours à vif. L'Etat malien et les Touaregs séparatistes
ont trouvé un accord pour organiser les élections, mais pas encore pour désarmer.
En attendant d'avoir la réponse à toutes
ces questions, la France doit signer le 20 janvier un accord de défense avec l'Etat
malien avant de réduire la voile.
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