Cet article date de plus de dix ans.

L’Espagne veut-elle vraiment d’un nouveau roi ?

Au lendemain de l’abdication de Juan Carlos, le débat reprend entre républicains et monarchistes. Son règne, qui a duré 39 ans, a été éclaboussé par une série de scandale ces dernières années et les partis républicains en Espagne ont retrouvé des couleurs avec les élections européennes.
Article rédigé par Etienne Monin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le prince des Asturies va devenir roi sous le nom de Felipe VI  © REUTERS | Juan Carlos Ulate)

Sur la monarchie, l'Espagne est divisée. Et le seul terrain d’entente entre les deux camps, c’est qu’il était temps que Juan Carlos lâche la barre, enseveli par des scandales à répétition. Derrière ce constat l’homme et l’institution restent soutenus et notamment par la génération qui a connu la dictature.  Juan Carlos est  aussi pour certains le meilleur VRP du pays. Il a cultivé ses réseaux à l’étranger. Il a animé une monarchie "rentable".

Ceux qui contestent la monarchie se trouvent dans les nouvelles générations, les moins de 40 ans. Et dans les classes sociales qui affrontent aujourd’hui la crise économique. Ce sont eux qui ont manifesté ce lundi soir.

A LIRE AUSSI ►►► Manifestations en Espagne pour "proclamer une République" 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.