La révolution libyenne face à l'extrémisme religieux
C'est une caserne aux murs défraichis.
Elle est implantée dans la maison d'un des fils de Kadhafi. Quelques dizaines de
barbus, visages fermés, sont dans la cour. Le drapeau noir salafiste flotte sur
certaines voitures. Ansar al-charia s'affiche au grand
jour. Et dément toute implication
dans l'attaque du consulat américain. Le groupe a été fondé a la fin de la
révolution. Ces militants - qui seraient 200 à 300 en Libye - disent que leur objectif c'est
l'application de la charia, la loi islamique. Et qu'ils ne rendront les armes
qu'une fois cet objectif réalisé.
Ils profiteraient du vide laissé par la police et
les milices. Et bénéficieraient de soutiens à haut niveau dans les organes de sécurité.
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