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Le pitch start-up. Whaller, le réseau social anti-Facebook

Le scandale de la fuite de données de Facebook est une aubaine pour des réseaux sociaux "alternatifs" qui assurent qu’ils n’exploitent pas les données personnelles. C’est le cas de la startup française Whaller.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4 min
Copie d'écran de la plateforme Whaller (Whaller)

Thomas Fauré, fondateur de Whaller, est l’invité du Pitch Startup

Comment vous différenciez-vous de Facebook ?

Thomas Fauré : Principalement par le fait que nous n’exploitons pas vos données personnelles. Sur Whaller, les utilisateurs créent leurs propres réseaux privatifs et tous les messages qu’ils échangent ainsi que leurs données de profil ne sont absolument pas exploités. Il n’y a aucune publicité. C’est une plateforme respectueuse des libertés individuelles.

Cela ne limite-t-il pas l’intérêt d’un réseau social ?

Thomas Fauré : Le problème d’un réseau entièrement ouvert est qu'on ne maîtrise plus rien et le modèle économique ne peut être que publicitaire. Sur Whaller, on est protégé par défaut. Malgré cela, nous offrons de nombreuses fonctionnalités permettant à chacun de créer ses propres cercles de relations. On peut choisir d'apparaître ou pas dans les moteurs de recherche. 

Quel est votre modèle économique ?

Thomas Fauré : Nous sommes sur un modèle "Freemimum", c'est-à-dire que vendons des fonctionnalités Premium, comme la personnalisation graphique, aux entreprises et collectivités. Nous avons aujourd’hui 200 000 utilisateurs.

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