Le pitch start-up. "Il faut embrasser l’intelligence artificielle"

Rencontre avec Grégory Renard, fondateur de la société X-Brain et apôtre de l’intelligence artificielle,

Parler à sa voiture comme avec un être humain

T-shirt fait maison sur le dos (une image créée par intelligence artificielle) et sacoche d’étudiant californien en bandoulière, Grégory Renard déambule dans les allées de la prestigieuse université de Stanford. A la manière du "Cercle des poètes disparus", il nous explique son travail et sa vision de l’intelligence artificielle.

La start-up X-Brain, qu’il a cofondée, travaille sur un assistant personnel à commande vocale pour l’automobile. Demain, pense-t-il, on pourra parler à sa voiture comme on parler à un être humain pour interagir avec elle."Rien de tel que la transmission par le langage », explique-t-il en résumé. Malheureusement, il ne peut pas révéler le détail de ses travaux ni de ses partenariats commerciaux avec des grands constructeurs du monde entier.

Une révolution qui sera plus rapide que prévu

Cet ancien professeur de mathématiques, passionné par le langage et le traitement des données, est engagé, avec d’autres chercheurs et professionnels du secteur, dans une véritable croisade en faveur de l’intelligence artificielle. Selon ces prosélytes, l’IA est une nouvelle révolution industrielle à laquelle il est urgent que les entreprises, les universités et les responsables politiques adhèrent avec force.

Comme l'électricité, une révolution inéluctable

Selon Grégory Renard, l’intelligence artificielle va transformer le monde à l'instar de l’électricité, de l'automobile ou des médias. Cette révolution est inéluctable et sera plus rapide que l'on ne croit, en "à peine quelques décennies", estime-t-il. Pour faire de la veille d’informations, Grégory Renard utilise lui-même un programme d’IA capable de "lire" un à deux millions d’articles par jour et d’en produire une synthèse quotidienne dont il partage les meilleurs extraits sur son compte Twitter.