"Les lavandières de Brocéliande", d'Edouard Brasey
Un suspens qui mêle, avec habileté, la seconde guerre mondiale, la résistance, le roman policier et les superstitions.
Les lavandières de Brocéliande , d'Edouard Brasey est publié par Calmann-Lévy (452 p., 20,90E) Note : **** Mot de l'éditeur
Un village est rattrapé par une terrifiante légende.
En
ce matin de la Toussaint 1943, la communauté des lavandières de
Concoret, petit village en lisière de la forêt de Brocéliande, est
saisie d'effroi quand Gwenn, une jeune orpheline, découvre l'une de ses
consoeurs noyée dans le lavoir. Dahud, la doyenne et mère de la victime,
incrimine les lavandières de la nuit, ces créatures surnaturelles qui,
dans les légendes bretonnes, lavent les linges ensanglantés de leurs
enfants mort-nés.
Mais les soupçons se portent sur deux suspects bien
réels : Philippe de Montfort, jeune noble à qui l'on prête une liaison
avec la défunte, et Loïc, un pauvre charbonnier bossu méprisé de tous.
Les deux hommes inspirent à Gwenn, élevée par Yann, un vieux sage vivant
dans les bois, des sentiments contradictoires : amitié, admiration,
pitié ou amour ?
Quand Loïc est pourchassé par les S.S. qui
l'accusent de terrorisme, Gwenn le conduit au Val-sans-Retour où se sont
réunis, comme de nouveaux chevaliers de la Table ronde, de jeunes
résistants réfractaires au STO. Mais la malédiction continue de
poursuivre les lavandières de Brocéliande...
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