"Les derniers des fidèles", d'Etienne Kern et Anne Boquel
Son fort retranché s'appelait "Champ d'Asile". C'est cette aventure
incroyable et oubliée, qui a inspiré Balzac et John Wayne, que
deux historiens, Etienne Kern et Anne Boquel, font revivre dans un livre
qui se lit comme un roman. Une épopée folle, inquiétante et tragique.
Les derniers des fidèles. Les Grognards de Napoléon en Amérique , d'Étienne Kern et Anne Boquel est publié par Flammarion (320 p., 21E) – Note : ***
Description du livre :
Fin 1817. L'Empereur est à Sainte-Hélène depuis deux ans.
Réfugié aux États-Unis, un de ses anciens compagnons, le général Charles
Lallemand, entraîne une centaine de vétérans dans un projet fou : jeter en
Amérique les bases d'un nouvel Empire, d'où l'on pourra, un jour, s'élancer
pour libérer Napoléon.
Mus par leur rêve, ces fidèles parmi les fidèles s'en vont fonder une colonie
au Texas. Le chemin est semé de périls. Cernés par des Indiens cannibales et
des pirates trafiquants d'esclaves, livrés à la mégalomanie d'un chef
manipulateur, menacés de toutes parts, ils voient peu à peu se refermer sur eux
les portes de leur cité idéale.
Récit d'un épilogue oublié mais authentique de l'épopée napoléonienne,
incroyable trésor exhumé des archives, ce livre se lit comme un roman. Il fait
revivre les doutes, les souffrances et les espoirs de ces illuminés superbes et
pathétiques qui, parvenus à ce point où l'héroïsme confine à la folie, l'utopie
à la secte et la foi à l'absurde, ont cru pouvoir changer le cours de
l'Histoire.
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