Le deuxième tome de Léviathan, La nuit , de Lionel Davoust est publié aux éditions Don Quichotte (473 p., 22E) – Note : ****Résumé : Plusieurs heures après avoir été aspiré dans les eauxglaciales de l'Antarctique, le corps de Michael Petersen, le chercheur enbiologie marine de Léviathan, est inopinément découvert, échoué sur une grève,par les employés de la base polaire. Contre toute attente, le naufragé asurvécu, mais il semble plongé dans un profond coma. Le verdict des médecinsest aussi troublant qu’énigmatique : Michael Petersen est en train de rêver.Une autre circonstance défie l'entendement : une troupe d'orques, non loin du rivage,paraît veiller sur le miraculé. Ces faits inexplicables ont manifestement un sens précis pour le Comité, dontla surveillance s'exerce sans relâche autour de l'innocent chercheur. Lesagents de la puissante organisation secrète s'empressent pour tirer Michael desa léthargie peuplée de visions, et le réinstaller au centre de son petit mondefamilier. Pourquoi tant de prévenance envers un modeste père de famille, chezceux qui se targuent d'ignorer l'altruisme ? Et quelle corrélation faut-ilétablir entre les rêves de Michael et les tentatives d'homicide qui ciblentsubitement, les uns après les autres, les membres de son entourage ? Alors que Masha, initiatrice de la quête dans Léviathan, engage désormais unepartie défensive dans son rôle d'épouse, le FBI s'invite dans le Jeu en lapersonne d Andrew Leon. Tout semble désigner Michael, à la personnaliténotoirement fragile et clivée, comme l'auteur des crimes en série qui visentson cercle familial. Mais l'enquêteur, en mathématicien que l'invisible n'effraie pas, entrevoit une autre hypothèse, capable de faire vaciller même unesprit aussi solide que le sien. D'autant qu’elle rejoint les données produitespar un système de mesure des manifestations de l'énergie mentale, dont il estle génial concepteur.