"La mort comme effet secondaire" d'Ana Maria Shua
"La mort comme effet secondaire" d'Ana Maria Shua
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Philippe Poncet est publié aux éditions Folies d'Encre.
Divorcé, Ernesto (Eni) Kollody vit dans un Buenos Aires en état de siège
et en quasi-anarchie. La police est impuissante, les riches circulent
en voitures blindées et vivent en communautés fermées. Les caméras de
télévision pullulent, la vie et la mort sont avant tout un spectacle.
Son père, patriarche tyrannique, atteint d'un cancer, est interné dans
une "maison de réhabilitation " où tout est fait pour prolonger son
agonie : le garder en vie, autant que possible, au-delà de la douleur et
de la souffrance, tel est l'objectif inavouable de ces nouvelles
entreprises privées florissantes. Ernesto décide de le sortir de là,
coûte que coûte. Avec l'aide d'un transsexuel célèbre, d'un cinéaste
milliardaire en panne d'inspiration, malgré l'amour pour une femme qui
le consume de l'intérieur, à côté de voisins homosexuels dont l'un meurt
violemment, sa route le mènera à une communauté de vieillards
esclavagistes.
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