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"Guido", de Guy Scarpetta

Dans ce récit, Guy Scarpetta s'inspire de l'histoire de son grand-père résistant, déporté et exterminé à Dachau, après un voyage interminable dans l'un des derniers trains qui quittaient la France à la toute fin de la seconde guerre mondiale. C'est la mémoire de ces prisonniers politiques que l'auteur fait ressurgir dans "Guido".
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Nous connaissons de mieux en mieux
la tragédie de la Shoah mais nous connaissons moins bien le destin terrible que
les nazis réservaient aux déportés politiques et aux résistants.

C'est cette
mémoire que fait ressurgir l'écrivain, essayiste et critique d'art Guy
Scarpetta dans son nouveau roman intitulé Guido . L'histoire
d'un train qui a traversé la France pendant des semaines pour conduire à la
mort des prisonniers politiques alors que notre pays fêtait la
Libération. Une histoire invraissemblable. Un livre superbe qui
reconstitue une histoire familiale et un passé englouti. 

* Guido , de Guy Scarpetta est
publié par Gallimard (416 p., 23,50€) – Note :

Résumé

Guido, un antifasciste italien, exilé en France, participe très tôt à la Résistance. Arrêté, il est déporté dans l'un des derniers convois : ce "Train Fantôme ", qui mit des semaines à atteindre Dachau, tandis que la France se libérait. Voyage dont il n'est jamais revenu.

C'est aussi l'enquête menée par le narrateur, son petit-fils, pour reconstituer cette vie, l'arracher à l'oubli, en éclairer les zones d'obscurité, et faire surgir un pan mal connu, héroïque et tragique, de l'histoire de la dernière guerre.

À quoi se noue une méditation sur la fragile transmission chez les descendants de ceux qui étaient signalés, dans les camps, non par l'étoile jaune mais par le triangle rouge - les déportés politiques. Un livre qui bouscule les frontières des genres admis : participant tout à la fois de la chronique familiale, du documentaire historique, de l'essai sur la mémoire, et de l'art du roman, là où il s'agit d'imaginer tout un passé maudit, englouti.

 

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