Une enquête exceptionnelle et un cri d’alarme face aux trafics, aux mafias et aux massacres d’animaux.Ces animaux qu'on assassine , de Louis Bériot est publié au Cherche Midi (310 p., 18€) Note : ****Mot de l'éditeurEn enquêtant au cours des deux dernières années sur la disparition dutigre, Louis Bériot nous apprend que le braconnage et le trafic de cefélin mythique sont l'arbre qui cache la forêt des prédations humainescontre la faune sauvage. Derrière "ces animaux qu'on assassine", c'estla planète tout entière qui est mise à mal, ses forêts, ses océans, sesbarrières de corail, ses fleuves, ses lacs...L'auteur révèle que l'épicentre du trafic se situe en Asie et que lesgrandes mafias du monde ont désormais supplanté les petits braconniersqui tuaient pour survivre. Leurs pièges rudimentaires ont été remplacéspar des guerriers équipés d'hélicoptères, de kalachnikovs et de GPS. Unexemple : il y a dix ans, une demi-douzaine d'éléphants étaientmassacrés chaque jour en Afrique pour leur ivoire ; en 2011, ce chiffredépassait la centaine. Peu surveillé, diffus, très rémunérateur etrarement sanctionné, le trafic des animaux est maintenant démultipliépar les ventes sur Internet. Il est considéré aujourd'hui par lesinstances internationales comme la principale activité criminelle devantcelle des drogues, des armes et des humains. L'auteur dénonce aussi laresponsabilité des nations sur tous les continents. Il décrit aussi lescombats courageux, et souvent dangereux, de centaines d'ONG pour enrayerce fléau. Une enquête détaillée et inquiétante. Un véritable réquisitoire contre le comportement des humains.